Il est certain qu’on trouve du bonheur dans celui des autres. La question que je me pose est: cette recherche du plaisir fait-il de nous des égoïstes ?

Schadenfreude ou Mudita: deux opposés

Wikipédia nous apprend des choses intéressantes sur ces deux termes : la schadenfreud, littéralement « la joie de faire du mal » , s’oppose au concept bouddhiste de Muditā. Le premier décrit le plaisir passif prit à observer une scène déplaisante pour le protagoniste. Par exemple, une scène de chute qu’on trouverait drôle, c’est la schadenfreude. À l’inverse, Muditā, décrit une joie sacrée obtenue dans l’accomplissement des autres.

Le bonheur des autres, dans quel but ?

Il y a selon moi deux raisons principales.
La première est orientée religion et concerne tout simplement la foi. La seconde, plus liée au caractère humain, est une recherche personnelle de plaisir. Cette sensation comme beaucoup d’autres, fait partie d’un ensemble de plaisirs auxquels les humains sont plus ou moins sensibles. On pourrait, pour faire la comparaison, exagérer les proportions et parler de drogues douces.

Une question pour répondre à une autre question

Je pense que la question à laquelle il faut répondre pour répondre à la question initiale est la suivante :

qu’est-ce qui est le plus important, le bonheur que cela me procure, ou le bonheur que cela leur procure ?

En clair : mon bonheur est-il plus important que celui des autres ?

 

Alors, vous y voyez plus clair ?