Préambule

Bonjour.

Un peu cocasse de commencer un livre par un « bonjour », vous ne trouvez pas ?
Peut être. J’aurais aussi bien pu commencer par « au revoir », mais certains lecteurs dépourvus d’humour auraient pu refermer ce livre.
Si vous en êtes encore là, c’est que vous n’êtes pas dépourvus d’humour … félicitations !
Puis-je me permettre de tester votre patience encore sur quelques lignes ?
« Je ne suis pas patient » avez-vous pensé ? Peut être, mais vous êtes curieux. On arrête là les questions, maintenant, c’est moi qui parle.
Tout d’abord, je dois préciser qu’au mercredi 8 avril 2009, date à laquelle sur un coup de tête j’ai décidé de commencer à écrire ce petit bout de page qui sera je l’espère plus tard un livre mondialement connu, du moins au moins dans ma chambre … Bon, je crois que je vous ai perdu, je reprend. Donc, au moment ou j’écris ces quelques lignes, je dois vous avouer que je ne sais pas du tout ou me mènera de taper frénétiquement sur les touches du clavier.
Oui, c’est un peu ridicule. Suicidaire ? Également. Stupide ? Bon, ça suffit, on ne se moque pas. Je vous y verrais bien, moi, si un jour un homme dans la rue vous interpelle et vous demande de raconter votre vie. Vous commenceriez par quoi ? … Facile ? Et bien faites le.
Ceci dit, je viens de me rendre compte qu’il faudrait encore que vous ayez eu une vie qui vaille la peine d’être raconté. Ce n’est pas donné à tout le monde. D’un certain côté on peut dire que c’est une chance, d’un autre, quand on voit que les histoires tristes plaisent, je peux aisément revenir sur ma première affirmation.
C’est amusant de voir que depuis quelques minutes, je raconte tout et n’importe quoi, mais que vous vous accrochez, désespérant de voir un jour sortir quelque chose d’intéressant de mes mots. C’est surprenant n’est-ce pas ? Comme le fait de simplement dire « C’est surprenant n’est-ce pas ? » entraîne une suite d’interrogations … Une question entraîne le plus souvent d’autres questions. Ceci étant dit pour avertir tous ceux qui pensaient trouver des réponses ici qu’ils se trompent et vont finir par se noyer sous d’autres questions. Je trouve ça effrayant … pardon, je dois préciser que je reprend par cette phrase après une pause d’une journée, sinon vous n’allez rien comprendre … Même si je pense que vous n’y comprenez déjà rien, mais vous continuez (Il faudra m’expliquer un jour …). Je disais donc, que je trouvais ça effrayant, j’ai fais lire cet … euh … « assemblage de mots » à des gens de mon entourage, et à ma grande surprise, ils aiment. J’envisage donc deux solutions : Soit mes amis n’ont pas de goût, soit c’est vous, lecteur … [Oups] Ceci ne se dit pas dans un roman, je m’excuse et je reprend. Où en étais-je ? Zut, ça non plus ça ne fait pas sérieux … Attendez, je relis plus haut. Hmm … Donc, les gens aiment. Enfin, quand je dis les gens, ça se résume à trois personnes (à noter que j’ai du relire trois fois mon texte pour continuer et me rendre compte que je me suis encore perdu). Bon, génial, ceci étant dit, je pense que je vais vous laisser patauger encore un peu avant de vous révéler, à la fin de cette phrase, quand j’aurai fini de vous faire attendre, essayant par tous les moyens possibles et inimaginables de faire une phrase interminable (Cela étant, je pense que je me débrouille pas trop mal) et ainsi par ce procédé machiavélique d’enflammer votre curiosité en frôlant pour certains l’impatience évidente d’une conjoncture survenue par un important afflux d’hormones … Oui, cela ne veut rien dire. Tout comme la phrase d’avant d’ailleurs. La phrase précédente était la fameuse « fin de phrase » tant annoncée. Quoi ? Et bien, elle ne voulait rien dire (pour changer). Je pense que je vais nommer ce livre « S’ennuyer encore plus un jour de pluie en un roman ». Le public sera averti au moins.

Bon, cette petite introduction ne vous à pas appris grand-chose je pense, il est peut être temps pour moi d’y mettre un terme. Maintenant que j’ai trouvé le thème de mon livre, c’est-à-dire Moi (avec un grand M comme Machiavélique !) … Oui, on appelle ça une autobiographie. Mais comme je suis un garçon très gentil (c’est ce qu’on dit), je vais vous la personnaliser. NON ! Ne fermez pas le livre … N’ayez pas peur, revenez, vous verrez. Pour un avant goût, je vais vous résumer les 18 premières années de ma vie en 18 lettres (J’ai 17 ans aujourd’hui, mais en calculant bien, j’aurais 18 ans (au minimum) le jour ou vous lirez ce livre, si quelqu’un le lit un jour, ce qui est déjà très optimiste.). Donc, le résumé : Heuuuuuuuuuuuuuuuu. (Comptez bien, il y a 18 lettres comme promis). Et dire que vous avez failli lire quelque chose de sérieux … c’est beau l’espoir. Remarque faîte, c’est aussi stupide que beau. Vous attendiez vraiment quelque chose de 18 lettres ? Je vous dirai bien de fermer ce livre pour vous punir mais, ça ne serait pas très utile et au final je pourrais me retrouver seul à le lire, et encore, il faudrait que je ne m’endorme pas avant la fin (ou même avant le début). Bref ! Ceci est la fin de l’introduction. Je me laisse le mot de la faim … Miam ! […]

Chapitre 1: L’appartement

Bon, j’espère que vous êtes bien reposé.

Pour vous laisser encore un peu de souffle, je vais faire des phrases simples (ou au moins essayer), sur quelques lignes, comme ça, peut être que votre activité cérébrale diminuera et que vous aurez moins mal à la tête après une mise en bouche digne du grand « Nainporteuhkoi ». Voilà, maintenant, on commence.

J’ai longuement hésité sur ce fameux début, l’enjeu est grand : par quoi commencer ?
Et puis je me suis rappelé que j’avais annoncé une autobiographie (personnalisée), il serait donc juste que je commence par le début … de ma vie. D’un point de vue purement logique, le début de la vie correspond à la naissance, c’est-à-dire le jeudi trois octobre 1991 entre minuit et une heure du matin. Cette nuit là j’ai ouvert les yeux pour la première fois. Je ne m’en souviens pas vraiment, mais m’a-t-on dit que j’aurais beaucoup crié. Comme c’est bizarre …
Tout ceci me fait penser à une chose : la période ou tous les hommes sont les plus égoïstes correspond plus ou moins à leurs 9 premiers mois de vie … Oui, car seul leur nombril compte. Cette petite boutade étant faite je vais poursuivre.
Donc, le premier jour de ma vie et bien … j’étais bien moche ! Je ne comprends pas les infirmières qui disent d’un enfant qui vient de naître qu’il est « mignon » où encore « choux », enfin, c’est une question de goût dit-on. Voilà, ce jour là j’atterrissais dans le moule social, j’étais un chiffre parmi les cent milles naissances qu’il y a par an en France, vous n’imaginez pas comme j’étais fier à l’époque. Si j’avais su à cette période que ma vie serait aussi mouvementée, je pense que j’aurais demandé un joker au médecin qui a coupé mon cordon, ou peut être que … non finalement, ma vie est génial.
Il m’aura fallu quelques semaines pour sortir de cet hôpital. J’ai été un peu long, je m’en excuse. Ah, chose importante, je suis né à Albertville, en Savoie, département n°73, en France donc. Il faisait froid je crois, en cette saison je pense que le ciel était gris, mais vu l’heure, il devait être noir, avec quelques touches de blanc éclatantes. Des étoiles, bien, vous suivez. Je n’ai aucun souvenir de cette époque, c’est frustrant. J’ai faillis oublier une chose capitale : première rencontre avec ma mère, mon père et plus tard, mes soeurs. Heureusement que je ne savais pas encore parler (enfin, je faisais mine de ne pas savoir), j’aurais été capable de demander un Nesquik plutôt que le sein de ma mère … Une grande question se pose alors, aurait-elle était frustrée ou juste surprise ? En quoi un enfant de quelques heures qui parle et en plus pour demander un Nesquick est il anormal ? Bon, bon. J’étais donc sorti de l’hôpital et je rentrais à la maison quelques semaines après mon premier battement de cil.

Avant de commencer la description, je me dois de vous informer qu’elle ne marchera que sur la mémoire, il est donc très probable qu’il manque des éléments, ou pire, que certains soient faussés par le temps.

La « maison » était en fait un petit appartement de 8 pièces (en comptant l’entrée / couloir comme une pièce) avec un petit balcon. Je vais vous décrire au mieux mon ancien logis (car depuis, j’ai déménagé), je commence donc par me mettre devant la porte d’entrée et je toc … Un bruit ni trop sourd ni trop creux en sortait, elle était en bois. Une poignée en fer lisse de couleur gris clair allait avec l’entrée de l’antre. Juste avant de rentrer, sur le côté droit, un coffre sur pied couleur bois, avec à l’intérieur toutes sortes de jouets : des camions, des voitures, une ou deux pelles pour glisser sur la neige, des ballons, … J’entre dans la maison. Dans le coin droit de l’entrée se trouve deux meubles, un pour les chaussures et un avec des livres. On y trouvait également un porte-manteau (il était toujours plein à craquer et surtout près à tomber). L’entrée donnait, a gauche sur la cuisine, tout droit sur la salle à manger, tout droit (plus à droite) sur le couloir et enfin, à droite sur ma chambre. Je vais donc commencer par la cuisine, non pas que je sois un morfal (quoique), mais je choisis la logique « de gauche à droite ». Bien, donc la cuisine, l’endroit où je garderai sûrement les meilleurs souvenirs pour mon odorat et mes papilles gustatives également. La porte de la cuisine était la même que la porte d’entrée et aussi de celle de tout l’appartement mais plus légère. Derrière celle-ci, accrochés, des torchons et un tablier pour la vaisselle. Il était nappé de petit citron jaune avec ses feuilles en motif et un contour de tissu vert. Après avoir ouvert la porte, tout de suite à droite se trouvait l’évier avec son robinet marron couleur terre cuite, il y avait toujours un verre ou un pot de moutarde entrain d’égoutter. Le placard au dessus de l’évier donnait accès aux verres et aux assiettes, je me rappelle qu’elles étaient jaunes et rouges, unicolores. Dans le placard du dessous se trouvaient la passoire et les casseroles, toujours bien rangées. Venait ensuite la plaque de cuisson et ses quelques taches, suivit de la machine à laver qui, avec la machine à laver le linge, faisaient un concert bruyant des plus assourdissants. Venait ensuite la poubelle, cette fameuse poubelle ou j’étais tombé un jour par mégarde en me balançant sur ma chaise … Cette dernière se trouvait juste à droite de la porte qui menait au balcon. Ensuite, dans le coin gauche de la pièce se trouvait la table à manger, j’ai encore en tête tous ces bons repas passés autour de cette table, j’en salive ! Enfin, sorti de l’encastrement dans lequel était la table, le four et le frigo bouclaient la pièce en rejoignant la porte. Le frigo, comme la plupart des frigos français était recouvert de petites babioles magnétiques, des régions, des papillons, des dessins, et autres. Bien, nous voilà sorti de la cuisine, de retour dans l’entrée. Je pourrais énumérer des souvenirs par centaines par rapport à cette cuisine, mais j’y reviendrai sûrement plus tard, alors … passons ! La porte passée, à gauche toute, direction la salle à manger. Le fait qu’il y est le mot « manger » dans le nom de la pièce ne doit en aucun cas vous inciter à imaginer quoi que ce soit sur mon personnage, ce n’est que le fruit du hasard si deux pièces de suite se rapportent à la nourriture, enfin, je crois. Donc, la salle à manger. La plus grande pièce de tout l’appartement, je ne vous donnerai pas de taille, je ne suis pas vraiment doué pour les estimations. Je vais procéder comme pour la cuisine et toutes les autres pièces de l’appartement d’ailleurs, comme ça vous ne serez pas perdu. Donc, toujours la même porte que dans la cuisine, je l’ouvre délicatement et je la referme derrière moi. Celle-ci donnait à droite sur une magnifique … lampe dont je ne me rappelle plus le nom exact. Venait ensuite un très grand et lourd meuble en bois avec tous les couverts et assortiments de fête. On arrive ensuite sur une grande porte fenêtre qui mène au balcon. En me retournant, je me retrouve face au canapé (en cuir mais un peu usé quand même) avec à ses côtés un fauteuil (toujours en cuir et toujours usé) et un deuxième fauteuil « a bascule » si je puis dire. Ces 3 confortables occasions de flemmarder occupaient le centre de la pièce. Devant, une petite table en bois et plus loin, la télévision (Et encore un peu plus loin, un radiateur marron puis le mur). Derrière le canapé, c’est-à-dire en face de la porte d’entrée de la pièce, une armoire, puis, un vieil ordinateur, avec le très vieux Windows 95 (Ceci est une marque déposée, comme quoi Microsoft avait de l’argent à dépenser …). Autour de cette antiquité se trouvait tout son attirail, imprimante (avec poussière), Piles de CD (Naturellement non rangées) et j’en passe … Vous êtes en face de l’ordinateur ? Bien. Faites trois pas sur la gauche (En évitant le fauteuil). Vous y êtes. La table. LA table. J’y aurais tout fait à cette table : de la patte à modeler, des dessins, des jeux de cartes, des puzzles, des devoirs (parfois), apprendre des tables de multiplication (Surtout 8 & 9 …), tout, tout, tout ! Elle était entourée de quatre chaises en bois bien usées, aux pieds noirs (pas d’allusion historique, merci.) et aux coussins blancs. Les pieds étaient en bois. Les chaises étaient eux-mêmes encadrés de quelques meubles, remplis de papier administratif et surplombés par des rangements pour CD (de musique) ET dans le coin droit de la pièce, un petit panier, avec une petite guitare bien moche mais inoubliable (dont ma mère a cassé les cordes en moins de 2 heures après me l’avoir offert), bien que je ne sois absolument pas musicien. Pourquoi est elle inoubliable ? Et bien la preuve est là, puisque je m’en souviens encore. Voilà pour cette pièce, retournez vous, un petit écart à gauche pour éviter la chaise, on avance, encore à gauche, on continue d’avancer, attention au coin du bureau de l’ordinateur, il fait très mal, maintenant, tout droit … Ping ! … Et la porte, on oublie de l’ouvrir ? Bon, plus ou moins indemne, vous revoilà dans l’entrée. Pour ceux qui auraient après ça mal comme si ils s’étaient pris une porte, il est probable que vous soyez légèrement trop pris par mon discours et que en même temps, vous baviez sur le livre, faites donc une pause, ou pas, après tout, c’est vous qui décidez, enfin, pour l’instant … Avancez d’un pas, tournez vous de 90° sur la gauche, faites deux grands pas en avant, levez votre main au niveau de votre torse, fermez le poing et toquez deux coups sur la porte qui vous fait fasse. Elle s’ouvre. Entrez dans la pièce en silence, ne dites pas un seul mot, et refermez délicatement la porte derrière vous, vous voilà dans l’antre. Je trouve ça amusant, c’était ma chambre, et c’est celle dont je me souviens le moins, enfin, marrant n’est pas le mot … Ma chambre faisait 30 mètres carré (Je vous avez dis que j’étais nul en
estimation …), ou plutôt 10 en fait … Juste a droite en rentrant, dans le coin du mur, mon bureau. Malheureusement, ma mémoire me fait défaut, je ne me rappelle plus du tout comment il était. A gauche du bureau, toujours contre le mur de droite, une grande armoire avec ses livres et jouets en sacré bazar (pour changer). Face à l’armoire, contre le mur, mon lit avec sa couette et ses petits éléphants (je n’aurais jamais pensé l’assumer avant aujourd’hui …). Entre le lit et l’armoire, une table de nuit et posés dessus, mes trouvailles de la journée et mon radio-réveil. Ouverte, la porte arrivait presque au pied du lit et derrière elle, un porte manteau surchargé (ça doit être de famille). J’allais oublier le plus important, au dessus de mon lit, accroché au mur, une magnifique lampe ultra design avec un éléphant (encore ?!) qui regarde la lune
(si c’est pas mignon …). Pourquoi est-ce si important ? Et bien … parce qu’un jour, j’ai eu le malheur d’oublier plusieurs choses :
1 : Il ne faut pas poser de chaussette sur une lampe. 2 : Il ne faut pas poser de chaussette sur une lampe allumée. 3 : Il ne faut pas oublier une chaussette sur une lampe allumée.
Pourquoi ? Parce que ça pue et que ça fait un trou. On dirait du vécu ? Très probablement … On reviendra dans ma chambre plus tard, en attendant, essayez de retrouver la porte, je vous attends dans le couloir. […] Non ! Ça c’est la fenêtre ! Stop ! Vous êtes fou ou quoi ?! … Oups ! J’ai omis de préciser qu’il y avait une fenêtre … et 7 étages en dessous. Les plus pressés sont déjà en bas. Ce livre est vraiment « mortel ». J’arrête les blagues, je reprend mon sérieux (non non, c’était pas une blague là …). Bon, prenez ma main, je vous raccompagne dans le couloir. Voilà, pensez à bien fermer la porte, c’est important. Pourquoi ? Ça commence par « Poli » et ça finit par « tesse », vous voyez là ? Bon, à droite le couloir.
Je prends quelque lignes pour vous tenir au courant: je reprends ce roman après un bon mois d’inactivité, à cause de plusieurs facteurs, dont le manque d’envie, de temps et de motivation pour écrire. Reprenons donc dans le couloir.
Il faisait une dizaine de mètres de long pour à peine un mettre vingt de large, à droite se trouvait les portes des chambres, en face, les toilettes, au fond à gauche, la salle de bain et le reste de la longueur de gauche, des placards. Les portes étaient les même que partout dans la maison, c’est-à-dire en bois. Les placards eux par contre étaient « métallique » de couleur beige grisonnant. Je viens juste de me rendre compte qu’il y a très peu de sol dans l’appartement dont je me rappelle (au moins) la couleur, et du coup, l’expression « fais attention ou tu met les pieds » est plutôt révélatrice … Fin de la petite anecdote.
On avance de quelques pas dans le couloir et on entre dans la pièce de droite : la chambre de ma soeur, la plus grande (même si elles sont FAUSSES jumelles). Je ne me souviens plus très bien de cette chambre, et pour cause, je n’y ai pas vraiment passé beaucoup de temps, je me souviens qu’il y avait un lavabo blanc en entrant juste à gauche, mais à part ça, c’est le vide. On ressort donc très vite … quoi que pas tout de suite, je dois rajouter quelques choses avant de sortir, toutes les fenêtre des chambres sont les même, du moins celles des « enfants », c’est-à-dire qu’elles surplombaient 7 étages, fermées la nuit par des volets gris en plastiques dépliables. Elles étaient en bois avec des petits rideaux blancs et des petits motifs dessus. Maintenant que c’est dit, retournons dans le couloir. Quelques pas sur la droite, … zut, cette porte, elle n’est pas comme j’ai dis, elle est coulissante, je me suis donc trompé, pas grave, ce n’est pas important, et puis, vous êtes au courant alors … rentrons.
Une chambre, celle de ma deuxième et dernière soeur. Des babioles partout, une radio, une chaise de bureau noir, une petite armoire, des étagères, un lit, et puis … je ne sais plus, c’est flou. Alors encore une fois, sortons.
Encore quelques pas sur la droite, la chambre des parents. Ce qui me vient à l’esprit tout de suite, c’est
« orangé ». Peut être à cause du dessus de lit qui était donc … orange !
Si ce n’est ça, la pièce est relativement simple : un lit immense qui prend les trois cinquième de la chambre, une « armoire », une mini terrasse avec vue sur rien du tout et quelques meubles pour ranger les vêtements. Allez, dehors ! Un pas devant, un pas sur la droite … apparemment vous avez de grandes jambes, vous voilà dans la cuvette des toilettes … attendez un peu, vous prendrez une douche dans la pièce suivante. Bon, bah voilà, des toilettes … une particularité ? Des posters, du papier toilette, une porte, enfin … rien de bien intéressant ici.
On ressort de la même façon, un pas devant, un pas à droite …
Non, vous ne vous tomberez pas dans la baignoire, elle est un peu plus loin. Commençons la description de la pièce : à gauche en rentrant, une armoire blanche avec glace (la classe …) ou se rangeait la pharmacie et le linge de toilette, je crois. En face, deux éviers magnifiques, super pratiques, hygiéniques, ludiques et … je suis pathétique. Bref, à droite une baignoire, petite, mais qui me manque … bien sûr, je rentre plus du tout dedans maintenant. Elle était accompagnée d’un fin rideau bleu clair. Il y avait aussi la corbeille à linge dans la pièce. On pouvait aussi trouver derrière la porte : des serviettes, des peignoirs ET une balance …

Vous connaissez maintenant à peu près l’appartement, il était important de planter le décor, que vous arriviez à vous situer et que donc, l’histoire qui est ma vie, vous soit délivré le plus clairement possible.

Il faudrait que je vous laisse finir ce premier chapitre sur une note d’intrigue … OUI !

Une intrigue !

N’est-ce pas intriguant que je ne vous ai encore parler d’aucun personnage autre que ma personne ?

[…] Vous voilà bien intrigué […]